Les goulets d’étranglement dans le transfert de données des systèmes à bus de terrain classiques limitent l’utilisation des données. La bande passante disponible n’est pas suffisante pour transmettre les données supplémentaires des capteurs actuels dans leur intégralité. Turck lance maintenant de nouvelles passerelles Ethernet Gateways pour le système E/S excom, qui rendent la communication entre processus compatible avec IIOT (Internet industriel des objets) et augmentent ainsi de manière significative les bandes passantes.
C’est rare, mais ça arrive : un composant d’automatisation rend l’âme. Cela signifie que des parties de l’installation doivent être fermées pour que le problème puisse être résolu. C’est d’autant plus fâcheux que les données de processus indiquent des défauts et permettent ainsi une maintenance prédictive. Du moins en théorie. Dans la pratique, il y a souvent un manque de bande passante. Comme la bande passante des bus de terrain est limitée, un grand nombre de métadonnées générées et transmises par les appareils de terrain HART, Profibus-PA ou Foundation Fieldbus ne sont utilisées que de manière sporadique pour le remplacement ou l’étalonnage de l’appareil.
Avec une idée intelligente, la Communauté d’intérêts des techniques d’automatisation de l’industrie des procédés NAMUR (Interessengemeinschaft Automatisierungstechnik der Prozessindustrie NAMUR) a réagi à cette problématique : son concept innovant d’architecture ouverte NAMUR Open architecture (NOA) prévoit l’établissement d’un autre canal de données parallèlement à la pyramide d’automatisation. Les connexions entre appareils de terrain ainsi qu’entre les niveaux E/S et du système de contrôle restent donc intactes. Les données sont transférées via la connexion parallèle et peuvent être analysées indépendamment du bus de terrain.